La principale différence entre le trouble de l’aversion sexuelle et le trouble du désir sexuel hypoactif est que, dans le premier cas, il existe un réel évitement des situations sexuelles. De plus, la simple pensée d’un rapport sexuel peut causer de mauvaises réactions. Le trouble peut apparaître uniquement avec un partenaire donné ou dans certaines situations. Il peut aussi se manifester avec tous les partenaires et dans toutes les circonstances. Explications.
Symptômes du trouble de l’aversion sexuelle
Certaines personnes passent naturellement par des moments dans leur vie où elles ne veulent ni activité sexuelle ni plaisir. Mais lorsque cette absence de désir dure longtemps ou commence à avoir des conséquences graves sur la vie personnelle, cela peut être un signe de trouble de l’aversion sexuelle. Les symptômes de ce trouble incluent la peur ou le dégoût pour l’activité sexuelle, l’évitement de l’acte sexuel ainsi que des crises de panique en cas de rapport sexuel. Si vous présentez l’un ou quelques-uns de ces symptômes, cliquez ici pour avoir le numero d’un sexologue à Auderghem.
Types d’aversion sexuelle
L’aversion peut prendre un certain nombre de formes différentes. Elle peut être liée à des aspects spécifiques des rapports sexuels, tels que la vue des organes génitaux du partenaire ou l’odeur de ses sécrétions corporelles. Mais elle peut aussi porter sur les faits de s’embrasser, de s’enlacer, de se caresser, ainsi que sur les relations proprement dites. Dans certains cas, la personne souffrant du trouble de l’aversion sexuelle évite toute forme de contact sexuel. D’autres, cependant, ne sont pas contrariés par des baisers et des caresses, et peuvent agir normalement jusqu’à ce qu’un contact génital se produise.
Causes du trouble de l’aversion sexuelle
On en sait peu sur la nature exacte de ce dysfonctionnement sexuel. Mais les événements traumatisants, notamment l’abus sexuel, semblent être une cause fréquente. Le patient associe ensuite les relations sexuelles à une expérience ou à un souvenir douloureux, éventuellement oublié. D’autres facteurs peuvent être de nature physique. Par exemple, les déséquilibres hormonaux sont parfois à l’origine d’une diminution du désir sexuel. Le stress, la toxicomanie ou la peur de la grossesse sont d’autres causes mineures du trouble de l’aversion sexuelle. Le trouble de l’aversion sexuelle peut également être lié à des enseignements religieux ou culturels associant une activité sexuelle à un sentiment de culpabilité excessif.
Diagnostic et traitement pour le trouble de l’aversion sexuelle
Une première étape importante du diagnostic consiste en un examen physique approfondi, de préférence des deux partenaires. Cela sert principalement à écarter les causes physiques du trouble chez la personne touchée. Cette étape permet aussi d’exclure l’existence d’une maladie sexuellement transmissible, d’une malformation physique ou d’un manque d’hygiène personnel du partenaire. Il est important de s’attaquer à la cause fondamentale de ce trouble ainsi qu’aux symptômes qui apparaissent, à la fois physiquement et psychologiquement, pour le traiter. De plus, il est préférable de suivre une thérapie pour le trouble de l’aversion sexuelle car une vie sexuelle saine contribue à une bonne santé et au bien-être.